Habiter dans le monde, et plus encore !
Depuis
toujours les humains dépassent les bornes techniques, sociales et
culturelles. Ils taquinent les limites. Par conséquent, ce monde
s’étire, s’étend, depuis les solutions liées à l’eau potable jusqu’au
voyage mathématique à quelques années lumières d’ici et maintenant.
Voilà le fil que l’on tire de constellation.s.
« Limite = limès romain. La marque du début ou la fin d’une étendue »
arc
en rêve centre d’architecture invite BAOBAB Dealer d’Espaces pour une
soirée débat dans l’exposition constellation.s. BAOBAB Dealer
d’espaces souhaite interroger la manière dont on repousse les limites d’Habiter le Monde, en direction des étoiles. Semer des courgettes sous
le signe du bélier ; se servir un verre de vin en apesanteur ; calculer les éclipses solaires et faire de la donnée satellitaire un élément de
survie, c’est accepter de se dire qu’on a les deux pieds sur terre mais que l’espace lointain ou invivable est déjà partie prenante de notre Monde.
d’espaces souhaite interroger la manière dont on repousse les limites d’Habiter le Monde, en direction des étoiles. Semer des courgettes sous
le signe du bélier ; se servir un verre de vin en apesanteur ; calculer les éclipses solaires et faire de la donnée satellitaire un élément de
survie, c’est accepter de se dire qu’on a les deux pieds sur terre mais que l’espace lointain ou invivable est déjà partie prenante de notre Monde.
Nous
souhaitons creuser cette relation permanente entre les éléments de ce
Monde en croisant les approches et les regards; Voici nos invités :
Sarah Fechtenbaum est astrophysicienne. Elle a réalisé une thèse sur la
naissance des étoiles massives au laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux. Elle
se consacre maintenant à sa deuxième passion : la médiation scientifique.
Elle écrit des articles dans rue89 via un blog scientifique.
Julie Patarin-Jossec est doctorante en sociologie (UMR
5116, centre Émile Durkheim), sa recherche porte sur les mécanismes par
lesquels la science structure des rapports de pouvoir entre les États impliqués
dans un programme spatial habité international. Dans ce cadre, elle travaille
sur le développement de l'occupation de l'espace orbital instigué par la
Station spatiale internationale en vue des futurs vols habités de longue durée
à destination de la lune et de Mars.
Béatrice Collignon est géographe, professeure des Universités à
Bordeaux-Montaigne (UMR 5319 passages), et
spécialiste des Inuits. Ses travaux se situent à la croisée de la géographie
sociale et de la géographie culturelle et portent sur la “géographicité” des
habitants de la Terre, c’est à dire sur le sens que diverses sociétés donnent,
collectivement, à l’expérience géographique d’“êtres humains sur la terre"
(expression tirée de A. Berque,1996).
Paul Barre est
vigneron à Fronsac, Gironde depuis l’année 1974 et en biodynamie depuis l’année
1990. Basée sur la méthode développée par R. Steiner, cette pratique, visant
une qualité des produits et des sols qui soit inscrite dans une dimension
holistique, prend notamment en considération les rythmes lunaires et
planétaires.
Jérémy Saget est
médecin, passionné par l’espace et l’astronautique. Il s’est spécialisé dans la
cognitique et la médecine aérospatiale et fait partie de l’équipe médicale de
Novespace, filiale du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). Il a été
sélectionné pour la Mission Mars-One 2026, mission privée dont le but est
d’atteindre la planète Mars.